"A l'Est, l'amertume est montée d'un cran.
Mais dans la crise, ces devises se sont effondrées vis-à-vis de l’Euro : les investisseurs et au premier chef les banques occidentales ont en effet massivement délaissé la zone pour rapatrier leurs avoirs à l’ouest déclenchant la chute des monnaies de l’Est. Du coup, les particuliers et les entreprises se sont retrouvés étranglés, obligés de rembourser leurs prêts en euro alors que leurs salaires étaient en forints hongrois ou en lei roumains… Facteur aggravant : les mesures prises à l’Ouest pour garantir les dépôts, soutenir les banques… ont encore accéléré la fuite des capitaux hors des PECO. Et quand nombre de ces pays – Hongrie, pays baltes, Roumanie…- se sont retrouvés au bord de la faillite, l’Union, quasiment dépourvue de budget, s’est révélée incapable de les aider : il a fallu faire appel au Fonds monétaire international comme s’il s’agissait de vulgaires pays en développement et non d’une partie intégrante d’un des continents les plus riches du monde… Moyennant quoi l’amertume à l’Est est encore montée d’un cran et ces pays ne manqueront pas, au cours des prochaines années, de donner libre cours à leur ressentiment. Nous n’en avons pas encore fini avec les séquelles du « rideau de fer »… "
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